Pressions et plans de conservation des zones a raphia dans la région Boeny
Abstract
Madagascar est une île à mégabiodiversité. La partie nord-ouest de la grande île possède la plus grande superficie de zones à raphia dont la Région Boeny en fait partie. Six sites d’études ont fait l’objet de recherche selon deux types de gestion. Trois sites sont transférés aux Communautés locales de Base sont Ambahiviky, Anjiabory et Antsibitiky et trois autres Antrema, Masokoamena et Ambalarano appartenant à la Nouvelle Aire Protégée Antrema. Ce travail s’est fixé comme objectif de déterminer les pressions que subissent les zones à raphia dans la Région Boeny, d’avancer un plan de gestion de raphia et de contribuer à la conservation et à la gestion durable de cet écosystème pour la valorisation de sa potentialité biologique et pour l’atténuation du changement climatique. Les méthodes de transect de Duvigneaud et les méthodes de placeau de Braun-Blanquet ont été effectuées pour les inventaires suivis des enquêtes auprès des populations locales en utilisant la Méthode Accélérée de Recherche Participative. Au total, 44 espèces appartenant à 40 genres et à 33 Familles ont été recensées associées au raphia dans tous les sites d’études, dont Raphia farinifera (Gaertn.) Hyl. est l’espèce caractéristique. Les zones à raphia sont utilisées autant dans la vie quotidienne de la communauté locale qu’en médecine traditionnelle. Les pressions varient d’un site à un autre, de même le taux de régénération naturelle, la densité des raphias, les groupements végétaux et les types de gestion ou d’exploitation. Pour assurer l’avenir du raphia ainsi que les impacts du changement climatique, la protection, la restauration et la valorisation durable de cette ressource naturelle s’avèrent à être adoptées.
Boeny, Raphia farinifera, pressions, protection, restauration
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